mardi 4 octobre 2016

QUELQUES DOCUMENTS SUR Léopold CHIRON INVENTEUR DE LA GROTTE CHABOT ET LE PREMIER A AVOIR ATTRIBUE LES GRAVURES RUPESTRES A LA MAIN DE L'HOMME PLUTÔT QU'AUX FACETIES DE L’ÉROSION NATURELLE


Léopold Chiron né en 1845 en Ardèche était un instituteur passionné d'archéologie. Sa vie durant, il a exploré dolmens, abris sous roche et grottes dans le Bas-Vivarais, à la recherche d'objets fossiles laissés par les êtres vivants du passé. Il est ainsi l'inventeur de la grotte Chabot à Aiguèze où il mit à jour en 1878 les premières traces de l'art pariétal en Europe Occidentale

Les ARCHIVES DEPARTEMENTALES DU GARD prologent l'exposition sur les photographies de CHIRON jusqu'au 27 Janvier 2017.

Léopold Chiron, photographe

Exposition prolongée jusqu'au 27 janvier 2017.



la GROTTE CHABOT dans notre commune est la première grotte pour laquelle on a conclu que les gravures n'étaient pas d'origine naturelle mais venaient de la main de l'homme préhistorique. On doit ces observations à Léopold CHIRON.

La DRAC est propriétaire de la grotte CHABOT et en assure la protection. 







DANS LE MIDI LIBRE : des précisions sur la vie de CHIRON dans notre région .

http://www.midilibre.fr/2016/09/11/saint-julien-de-peyrolas-centenaire-de-la-mort-de-leopold-chiron,1391716.php

""L 'histoire archéologique de la région fait toujours référence à Léopold Chiron, instituteur et archéologue, réputé pour ses recherches et ses remarquables découvertes. 

Né le 11 juillet 1845 à Saint-Marcel-d'Ardèche, d'un père épicier, Léopold Chiron fait de solides études. Après un long périple scolaire, il est nommé, en 1868, instituteur à Saint-Martin-d'Ardèche. Il est de ce fait dispensé du service militaire, ayant contracté l'engagement de se consacrer à l'instruction primaire durant dix ans. Passionné d'archéologie, il associe souvent ses élèves aux fouilles qu'il pratique avec soin et minutie. Il utilise des outils simples, encore employés de nos jours par les archéologues, comme la truelle et la balayette.

En 1878, il va d'ailleurs découvrir la grotte Chabot à Aiguèze, et sera le premier à réaliser un relevé de gravures préhistoriques, par estampage et enregistrement sur support photographique. Mais à cette époque, leur caractère paléolithique et l'interprétation exacte des figures lui échappent. Chabot sera néanmoins la première grotte ornée répertoriée en Europe.

Cette même année il est muté à l'école de Saint-Just-d'Ardèche, où il continue ses activités annexes. Il conduit de nombreuses conférences archéologiques dans le canton de Bourg-Saint-Andéol. A Saint-Just-d'Ardèche il a créé un musée scolaire comprenant près de trois milles objets de la préhistoire. " J'ai fait des dons aux musées de Lyon, Saint-Etienne, Montélimar, Privas, Bagnols " écrit-il en 1904. Léopold Chiron y a dispensé bénévolement, durant une décennie, des cours d'alphabétisation pour adultes, et a également fondé une société de secours mutuel (ancêtre de la Sécurité sociale) et une Société protectrice des animaux. Une vie particulièrement bien remplie.

La qualité de ses travaux est reconnue par les plus grands préhistoriens. Léopold Chiron est d'ailleurs médaillé de la Société française d'archéologie en 1897. Cette distinction lui a été décernée en même temps qu'à l'abbé Etienne Goiffon (dictionnaire du diocèse de Nîmes) et Louis Bruguier-Roure (bulletin monumental du Gard, etc.), deux historiens réputés. Sur proposition du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-arts, il est promu chevalier de Légion d'honneur par décret du 18 juin 1904.

En 1905, il fait valoir ses droits à la retraite, et se retire alors à Saint-Julien-de-Peyrolas, où il avait épousé en 1870 Marie Deloule, fille d'un maçon. Le couple a une fille, Laurentine, qui se marie cette même année à Laurent Varvier, lequel se distinguera durant la Grande Guerre, étant capitaine d'infanterie, et sera élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur.

Léopold Chiron a prospecté un nombre considérable de grottes d'époques diverses (dont, en 1910, l'abri sous roche du Puits de Ronze à Orgnac), de cavités funéraires, de dolmens et menhirs dont il s'est fait une sorte de spécialité et où il est souvent le premier à effectuer des fouilles méticuleuses. Il a publié diverses notes d'anthropologie préhistorique et constitué, à Saint-Julien-de-Peyrolas, une superbe collection d'objets en pierre taillée ou polie provenant de ses fouilles, aujourd'hui essaimée dans les musées de la région.

Léopold Chiron est décédé le 30 septembre 1916 à Saint-Julien-de-Peyrolas, où il est inhumé.

Dans la contrée, Léopold Chiron a créé des émules. Jean-Louis Penel, les frères André et Pierre Huchard, André Obenich et d'autres prendront la relève, tel Jacques Goury, directeur du Laboratoire archéologique cantonal, qui a travaillé ces dernières années sur les treize sites archéologiques du village, dont les fours de potiers de Grange-Neuve, la villa gallo-romaine de Font d'Orgues et diverses sépultures.""

A noter que la place de la Mairie à St MARTIN D'ARDECHE porte le nom de Place Léopold CHIRON.

La découverte du site de la grotte du Figuier commune de St MARTIN D'ARDECHE revient à L. Chiron. Dans sa première note, il signale la découverte de poteries et d’« une quantité incroyable de silex ».


la plaque en l'honneur de Léopold CHIRON sur la façade de la Mairie de St MARTIN

A quand une plaque en son honneur par exemple "Placette Léopold CHIRON" à AIGUEZE ?

Documents relevés par Roland VINCENT.  Si vous avez d'autres documents ou connaissances sur Léoplold CHIRON nous pourrons enrichir cet article. Merci de votre contribution.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire